Japon, 21/03/2011 -- La lettre ci-dessous, rédigée par un policier japonais d’origine vietnamienne (1), a été mise en ligne le 17 mars 2011 sur le blog de l’écrivain vietnamien Pham Viêt Dao (http://phamvietdaonv.blogspot.com/). Elle rapporte les faits et les réactions dont son auteur a été témoin au cours des opérations de secours aux victimes du tremblement de terre et du tsunami du 11 mars dernier. La traduction française est de la Rédaction d'Eglises d'Asie.
Bonjour Dao,
Comment allez-vous, toi et ta famille ? Ici, ces derniers jours, tout s’est emballé et je suis emporté comme dans un tourbillon. Quand j’ouvre les yeux, je ne vois que des cadavres. Mais si je les ferme, je les vois encore. Chacun de nous doit chaque jour assurer une permanence de 20 heures sur 24. Après des journées de 48 heures, nous aspirons à poursuivre la recherche des victimes. Il n’y a ni électricité ni eau et la nourriture se fait rare. A peine avons-nous fini d’évacuer la population que nous recevons l’ordre de procéder à une nouvelle évacuation.
Je suis à Fukushima, à 25 km environ de la centrale nucléaire. Que d’événements j’ai vécus ! Il y aurait de quoi écrire un livre sur la générosité humaine qui s’est déployée au cours de ces événements catastrophiques.
Hier, j’ai trouvé et secouru un Vietnamien qui s’appelle Toan. Il était venu des Etats-Unis, en tant qu’ingénieur nucléaire, pour travailler à la centrale de Fukushima. Il a été blessé au tout début, lors de la première secousse du tremblement de terre. Dans l’affolement général, il n’avait encore pu contacter personne. Dès que j’ai eu connaissance de son cas, je me suis mis en rapport avec l’ambassade américaine. Il faut reconnaître qu’ils ont été d’une remarquable rapidité. Aussitôt, un hélicoptère de l’armée américaine est arrivé jusqu’à l’hôpital et l’a transporté sur un navire de la VIIème flotte.
Il y avait aussi un certain nombre de stagiaires vietnamiennes dans cette région (2). Je les cherche mais je n’ai encore recueilli aucune information à leur sujet. Dès que j’aurai des renseignements sûrs comme leur nom, leur lieu de travail, il sera plus facile de les trouver. Mais au Japon, la police ne contrôle pas les identités aussi rigoureusement qu’au Vietnam et la loi interdit la diffusion de renseignements personnels, ce qui rend notre recherche plus difficile. J’ai rencontré une Japonaise qui travaillait avec sept jeunes filles venues du Vietnam en qualité de stagiaires. Le lieu où elle travaillait était environ à 3 km de la côte. Cette femme m’a dit que les jeunes Vietnamiennes ne parlaient pas le japonais. Au début de l’évacuation, elles la suivaient, mais elle les a ensuite perdues et elle ne sait pas ce qu’elles sont devenues. Elle ignore si elles sont encore vivantes… Elle ne se souvient que du nom de l’une d’entre elles, Nguyên Thi Huyên (ou Hiên ?), qui travaillait directement avec elle.
Je n’ai pas encore vu par ici les représentants de l’ambassade et du gouvernement vietnamiens. J’ai pourtant lu sur les sites officiels qu’on s’occupait des ressortissants vietnamiens avec beaucoup de soin. Tout cela n’est que du vent…
Nous-mêmes, les policiers, nous avons faim et soif et nos vêtements sont en lambeaux. Ce doit être bien pire pour les stagiaires vietnamiennes. Le plus pénible maintenant, c’est le froid. Nous souffrons de la faim, de l’absence d’électricité, du manque d’information. Malgré cela, la population reste calme.
La dignité des gens et leurs sens des valeurs morales restent intacts et aucun désordre ne se produit. Cependant, si la situation se prolonge encore une semaine, il est possible que la sécurité se dégrade et qu’il devienne impossible de la maintenir. Ce sont aussi des êtres humains. Lorsque la faim est venue à bout de leur sens de la dignité, les hommes peuvent faire n’importe quoi. Le gouvernement met en place un pont aérien pour acheminer de la nourriture et des médicaments vers cette région… mais cela reste une petite goutte d’eau dans la mer…
Il y a beaucoup de faits que j’aimerais vous raconter et que vous pourriez mettre en ligne sur votre site. Mais il y en a tellement que je ne sais pas lequel commencer. Hier, j’ai fait une très émouvante rencontre avec un enfant japonais qui a donné une leçon d’humanité à l’adulte que je suis. Dans la soirée, j’avais été envoyé dans une école primaire pour y aider un groupe de secours autonome à distribuer de la nourriture aux victimes du séisme. Dans la file des gens qui attendaient, j’ai repéré un petit garçon de 9 ans environ. Il ne portait sur lui qu’un T-shirt et un short alors qu’il faisait très froid. Il se tenait à l’extrémité de la file d’attente. J’ai eu peur qu’il ne reste plus rien pour lui lorsque viendrait son tour. Je me suis approché et je l’ai interrogée. Il m’a raconté que, dans son école, il était en cours de gymnastique lorsque le tremblement de terre et le tsunami sont survenus. Son père qui travaillait près de là est accouru. Depuis le balcon du troisième étage de son école, il a vu l’auto de son père emportée par la vague. Il est certaine à 100 % qu’il est mort. Quand je lui ai demandé où était son mère, il m’a dit que son maison était située juste au bord de la mer. Son mère et son petit frère n’avaient certainement pas pu se sauver à temps. Tandis que je l’interrogeai sur ses parents, le petit garçon a longtemps détourné le regard, les larmes aux yeux. Voyant qu’il avait froid, je me suis défait de mon manteau de policier et je l’ai mis sur ses épaules. Ce faisant, le paquet contenant ma ration alimentaire pour le repas du soir est tombé par terre. Je l’ai ramassé et je le lui ai donné en lui disant: « Quand arrivera ton tour, il n’y aura certainement plus rien pour toi. C’est ma part mais j’ai déjà mangé. Prends-la, tu auras un peu moins faim ! » le petit garçon a pris le paquet contenant la nourriture entre ses mains et s’est inclinée pour me remercier. J’avais imaginé qu’il aurait tout mangé sur le champ. Mais non ! le paquet entre ses mains, elle s’est dirigée vers l’endroit où les responsables distribuaient les rations. Il a déposé le paquet dans la caisse où se trouvaient les rations prêtes à être distribuées. Puis il est revenue prendre son place dans la file d’attente. Tout à fait déconcerté, je lui demandais pourquoi il n’avait pas mangé la ration alimentaire, mais était allée la remettre avec les autres. Il m’a répondu: «Parce qu’il y a encore beaucoup de personnes qui ont encore plus faim que moi ! Je l’ai remise dans la caisse pour que la distribution se passe équitablement. »
Après avoir écouté tout cela, je me suis détourné et suis allé dans un endroit isolé pour que l’on ne me voie pas pleurer. J’étais totalement bouleversé. Pouvais-je me douter qu’en ce moment de misère extrême, un garçon de 9 ans en classe élémentaire me donnerait une telle leçon d’humanité, une émouvante leçon d’abnégation et d’esprit de sacrifice.
Un peuple où les enfants de 9 ans savent supporter l’épreuve avec endurance et acceptent de se sacrifier pour les autres est très certainement un peuple d’une grandeur hors du commun. Ce pays est en train de vivre les minutes les plus chargées de risque de son histoire, mais je suis convaincu qu’il est appelé à revivre avec encore plus de vigueur grâce à des citoyens qui savent se sacrifier dès leur plus jeune âge.
Je pense en ce moment à une phrase du Vieux Fuwa, ancien président du Parti communiste japonais (3). En tant que professeur, il avait fait un cours sur le capitalisme où il disait: « Si Marx revenait parmi nous, il ajouterait cette phrase à son livre Le Capital: ‘Le communisme n’a pu être réalisé que dans un seul endroit, sur la terre japonaise.’ »
J’arrête ici ces quelques lignes en te souhaitant une bonne santé. Voilà venue l’heure de reprendre la permanence. (…)
Ha Minh Thanh
Notes:
(1) NdT: En l’absence d’informations supplémentaires, on ne peut que supposer la raison de la présence au Japon d’un policier d’origine vietnamienne. Bien qu’il existe depuis très longtemps une petite communauté d’origine vietnamienne installée au Japon, c’est à l’époque de l’exode des boat-people du Vietnam que des Vietnamiens se sont installés en nombre au Japon et y ont fait souche, prenant la nationalité vietnamienne. Le Japon avait toutefois été critiqué par la communauté internationale pour le relativement petit nombre de boat-people qui avaient été acceptés sur son sol. Dans le cas de Ha Minh Thang, qui signe cette lettre de son nom vietnamien, nous savons seulement qu’il a conservé l’usage de la langue vietnamienne et nous pouvons supposer qu’étant policier, il a été naturalisé japonais.
(2) Les « stagiaires », souvent désignés comme des « étudiants stagiaires », viennent au Japon dans le cadre de programmes officiels pour une durée de deux ou trois ans durant laquelle ils sont censés être formés à un métier ou à une technique spécifique. En réalité, ils sont employés le plus souvent comme main-d’œuvre non qualifiée sur les chantiers, les PME, dans les secteurs de la pêcherie, de la transformation des produits de la pêche ou bien encore la métallurgie. Originaires de nombreux pays asiatiques, les plus nombreux viennent de Chine, du Vietnam et d’Indonésie. Dès le 15 mars, le gouvernement de Chine populaire a organisé le rapatriement d’une partie des 20 000 à 30 000 Chinois qui auraient été présents dans les cinq préfectures touchées par le tsunami.
(3) Fuwa Tetsuzo a présidé le Parti communiste japonais jusqu’à l’an 2000. Il a mené le parti à son apogée électorale à la fin des années 1990 (avec plus de 12 % des suffrages exprimés et plus de 40 parlementaires).
Bonjour Dao,
Comment allez-vous, toi et ta famille ? Ici, ces derniers jours, tout s’est emballé et je suis emporté comme dans un tourbillon. Quand j’ouvre les yeux, je ne vois que des cadavres. Mais si je les ferme, je les vois encore. Chacun de nous doit chaque jour assurer une permanence de 20 heures sur 24. Après des journées de 48 heures, nous aspirons à poursuivre la recherche des victimes. Il n’y a ni électricité ni eau et la nourriture se fait rare. A peine avons-nous fini d’évacuer la population que nous recevons l’ordre de procéder à une nouvelle évacuation.
Je suis à Fukushima, à 25 km environ de la centrale nucléaire. Que d’événements j’ai vécus ! Il y aurait de quoi écrire un livre sur la générosité humaine qui s’est déployée au cours de ces événements catastrophiques.
Hier, j’ai trouvé et secouru un Vietnamien qui s’appelle Toan. Il était venu des Etats-Unis, en tant qu’ingénieur nucléaire, pour travailler à la centrale de Fukushima. Il a été blessé au tout début, lors de la première secousse du tremblement de terre. Dans l’affolement général, il n’avait encore pu contacter personne. Dès que j’ai eu connaissance de son cas, je me suis mis en rapport avec l’ambassade américaine. Il faut reconnaître qu’ils ont été d’une remarquable rapidité. Aussitôt, un hélicoptère de l’armée américaine est arrivé jusqu’à l’hôpital et l’a transporté sur un navire de la VIIème flotte.
Il y avait aussi un certain nombre de stagiaires vietnamiennes dans cette région (2). Je les cherche mais je n’ai encore recueilli aucune information à leur sujet. Dès que j’aurai des renseignements sûrs comme leur nom, leur lieu de travail, il sera plus facile de les trouver. Mais au Japon, la police ne contrôle pas les identités aussi rigoureusement qu’au Vietnam et la loi interdit la diffusion de renseignements personnels, ce qui rend notre recherche plus difficile. J’ai rencontré une Japonaise qui travaillait avec sept jeunes filles venues du Vietnam en qualité de stagiaires. Le lieu où elle travaillait était environ à 3 km de la côte. Cette femme m’a dit que les jeunes Vietnamiennes ne parlaient pas le japonais. Au début de l’évacuation, elles la suivaient, mais elle les a ensuite perdues et elle ne sait pas ce qu’elles sont devenues. Elle ignore si elles sont encore vivantes… Elle ne se souvient que du nom de l’une d’entre elles, Nguyên Thi Huyên (ou Hiên ?), qui travaillait directement avec elle.
Je n’ai pas encore vu par ici les représentants de l’ambassade et du gouvernement vietnamiens. J’ai pourtant lu sur les sites officiels qu’on s’occupait des ressortissants vietnamiens avec beaucoup de soin. Tout cela n’est que du vent…
Nous-mêmes, les policiers, nous avons faim et soif et nos vêtements sont en lambeaux. Ce doit être bien pire pour les stagiaires vietnamiennes. Le plus pénible maintenant, c’est le froid. Nous souffrons de la faim, de l’absence d’électricité, du manque d’information. Malgré cela, la population reste calme.
La dignité des gens et leurs sens des valeurs morales restent intacts et aucun désordre ne se produit. Cependant, si la situation se prolonge encore une semaine, il est possible que la sécurité se dégrade et qu’il devienne impossible de la maintenir. Ce sont aussi des êtres humains. Lorsque la faim est venue à bout de leur sens de la dignité, les hommes peuvent faire n’importe quoi. Le gouvernement met en place un pont aérien pour acheminer de la nourriture et des médicaments vers cette région… mais cela reste une petite goutte d’eau dans la mer…
Il y a beaucoup de faits que j’aimerais vous raconter et que vous pourriez mettre en ligne sur votre site. Mais il y en a tellement que je ne sais pas lequel commencer. Hier, j’ai fait une très émouvante rencontre avec un enfant japonais qui a donné une leçon d’humanité à l’adulte que je suis. Dans la soirée, j’avais été envoyé dans une école primaire pour y aider un groupe de secours autonome à distribuer de la nourriture aux victimes du séisme. Dans la file des gens qui attendaient, j’ai repéré un petit garçon de 9 ans environ. Il ne portait sur lui qu’un T-shirt et un short alors qu’il faisait très froid. Il se tenait à l’extrémité de la file d’attente. J’ai eu peur qu’il ne reste plus rien pour lui lorsque viendrait son tour. Je me suis approché et je l’ai interrogée. Il m’a raconté que, dans son école, il était en cours de gymnastique lorsque le tremblement de terre et le tsunami sont survenus. Son père qui travaillait près de là est accouru. Depuis le balcon du troisième étage de son école, il a vu l’auto de son père emportée par la vague. Il est certaine à 100 % qu’il est mort. Quand je lui ai demandé où était son mère, il m’a dit que son maison était située juste au bord de la mer. Son mère et son petit frère n’avaient certainement pas pu se sauver à temps. Tandis que je l’interrogeai sur ses parents, le petit garçon a longtemps détourné le regard, les larmes aux yeux. Voyant qu’il avait froid, je me suis défait de mon manteau de policier et je l’ai mis sur ses épaules. Ce faisant, le paquet contenant ma ration alimentaire pour le repas du soir est tombé par terre. Je l’ai ramassé et je le lui ai donné en lui disant: « Quand arrivera ton tour, il n’y aura certainement plus rien pour toi. C’est ma part mais j’ai déjà mangé. Prends-la, tu auras un peu moins faim ! » le petit garçon a pris le paquet contenant la nourriture entre ses mains et s’est inclinée pour me remercier. J’avais imaginé qu’il aurait tout mangé sur le champ. Mais non ! le paquet entre ses mains, elle s’est dirigée vers l’endroit où les responsables distribuaient les rations. Il a déposé le paquet dans la caisse où se trouvaient les rations prêtes à être distribuées. Puis il est revenue prendre son place dans la file d’attente. Tout à fait déconcerté, je lui demandais pourquoi il n’avait pas mangé la ration alimentaire, mais était allée la remettre avec les autres. Il m’a répondu: «Parce qu’il y a encore beaucoup de personnes qui ont encore plus faim que moi ! Je l’ai remise dans la caisse pour que la distribution se passe équitablement. »
Après avoir écouté tout cela, je me suis détourné et suis allé dans un endroit isolé pour que l’on ne me voie pas pleurer. J’étais totalement bouleversé. Pouvais-je me douter qu’en ce moment de misère extrême, un garçon de 9 ans en classe élémentaire me donnerait une telle leçon d’humanité, une émouvante leçon d’abnégation et d’esprit de sacrifice.
Un peuple où les enfants de 9 ans savent supporter l’épreuve avec endurance et acceptent de se sacrifier pour les autres est très certainement un peuple d’une grandeur hors du commun. Ce pays est en train de vivre les minutes les plus chargées de risque de son histoire, mais je suis convaincu qu’il est appelé à revivre avec encore plus de vigueur grâce à des citoyens qui savent se sacrifier dès leur plus jeune âge.
Je pense en ce moment à une phrase du Vieux Fuwa, ancien président du Parti communiste japonais (3). En tant que professeur, il avait fait un cours sur le capitalisme où il disait: « Si Marx revenait parmi nous, il ajouterait cette phrase à son livre Le Capital: ‘Le communisme n’a pu être réalisé que dans un seul endroit, sur la terre japonaise.’ »
J’arrête ici ces quelques lignes en te souhaitant une bonne santé. Voilà venue l’heure de reprendre la permanence. (…)
Ha Minh Thanh
Notes:
(1) NdT: En l’absence d’informations supplémentaires, on ne peut que supposer la raison de la présence au Japon d’un policier d’origine vietnamienne. Bien qu’il existe depuis très longtemps une petite communauté d’origine vietnamienne installée au Japon, c’est à l’époque de l’exode des boat-people du Vietnam que des Vietnamiens se sont installés en nombre au Japon et y ont fait souche, prenant la nationalité vietnamienne. Le Japon avait toutefois été critiqué par la communauté internationale pour le relativement petit nombre de boat-people qui avaient été acceptés sur son sol. Dans le cas de Ha Minh Thang, qui signe cette lettre de son nom vietnamien, nous savons seulement qu’il a conservé l’usage de la langue vietnamienne et nous pouvons supposer qu’étant policier, il a été naturalisé japonais.
(2) Les « stagiaires », souvent désignés comme des « étudiants stagiaires », viennent au Japon dans le cadre de programmes officiels pour une durée de deux ou trois ans durant laquelle ils sont censés être formés à un métier ou à une technique spécifique. En réalité, ils sont employés le plus souvent comme main-d’œuvre non qualifiée sur les chantiers, les PME, dans les secteurs de la pêcherie, de la transformation des produits de la pêche ou bien encore la métallurgie. Originaires de nombreux pays asiatiques, les plus nombreux viennent de Chine, du Vietnam et d’Indonésie. Dès le 15 mars, le gouvernement de Chine populaire a organisé le rapatriement d’une partie des 20 000 à 30 000 Chinois qui auraient été présents dans les cinq préfectures touchées par le tsunami.
(3) Fuwa Tetsuzo a présidé le Parti communiste japonais jusqu’à l’an 2000. Il a mené le parti à son apogée électorale à la fin des années 1990 (avec plus de 12 % des suffrages exprimés et plus de 40 parlementaires).