Après l’attentat commis, le 5 juillet, à proximité immédiate de la cathédrale du diocèse de Cotabato, deux attentats à la bombe ont fait trois morts et 34 blessés le 7 juillet dans le sud philippin. De Manille où il participait à un forum pour la paix organisé par l’Eglise catholique, l’évêque auxiliaire de Cotabato, Mgr Jose Colin Bagaforo, a appelé au calme et au respect des vies civiles. « Epargnez les civils, tout spécialement si ces actions sont liées à la guerre que se font les militaires et le MILF (Front moro de libération islamique) », a-t-il déclaré le 7 juillet. Le président de la Conférence des évêques, Mgr Angel Lagdameo, archevêque de Jaro, a, pour sa part, appelé ceux qui sont derrière ces attentats à renoncer à la violence.
L’attentat qui a fait deux morts à Jolo le 7 juillet ressemble à celui qui a fait six morts à Cotabato (1). A 7 h 45 du matin, la bombe qui a explosé à Jolo était placée sur une motocyclette garée à proximité de l’église de Notre-Dame du Mont Carmel, la cathédrale du diocèse de Jolo. Situé dans l’archipel des Sulu, à l’extrême sud-ouest des Philippines, le vicariat apostolique de Jolo compte un peu plus de 25 000 catholiques pour une population d’un million d’habitants, très majoritairement musulmans. En 1997, l’évêque du lieu, Mgr De Jesus, OMI, avait été abattu sur les marches de sa cathédrale. Depuis, plusieurs prêtres ont trouvé la mort ou ont été enlevés dans cette région connue pour être le principal repère d’Abu Sayyaf, ce groupe agissant à la frontière du grand banditisme et de l’extrémisme islamique et qui s’est distingué, ces dernières années, par des enlèvements de civils philippins et étrangers.
Selon le chef de la police à Jolo, un deuxième engin explosif a pu être désamorcé à proximité immédiate de la cathédrale et, si aucune revendication n’a pour l’heure été communiquée, on peut penser que c’est bien la mouvance liée à Abu Sayyaf qui a mené cette action terroriste.
Le même jour, quelques heures plus tard, une autre explosion faisait un mort et plusieurs blessés à Iligan City, sur l’île de Mindanao. Selon le chef de la force anti-terroriste des Philippines, Ricardo Blancaflor, la cible des terroristes était l’armée car la bombe a explosé à côté d’un véhicule militaire garé à proximité d’un bureau de prêteur sur gages.
A Manille, Mgr Orlando Quevedo, archevêque de Cotabato, a rappelé que, ces derniers années, différents attentats à la bombe s’étaient révélés être motivés non par des buts politiques mais crapuleux. Des éléments dissidents du MILF opèrent dans la clandestinité, a-t-il de plus précisé.
(1) Voir dépêche ci-dessus
(Source: Eglises d'Asie, 8 juillet 2009)
L’attentat qui a fait deux morts à Jolo le 7 juillet ressemble à celui qui a fait six morts à Cotabato (1). A 7 h 45 du matin, la bombe qui a explosé à Jolo était placée sur une motocyclette garée à proximité de l’église de Notre-Dame du Mont Carmel, la cathédrale du diocèse de Jolo. Situé dans l’archipel des Sulu, à l’extrême sud-ouest des Philippines, le vicariat apostolique de Jolo compte un peu plus de 25 000 catholiques pour une population d’un million d’habitants, très majoritairement musulmans. En 1997, l’évêque du lieu, Mgr De Jesus, OMI, avait été abattu sur les marches de sa cathédrale. Depuis, plusieurs prêtres ont trouvé la mort ou ont été enlevés dans cette région connue pour être le principal repère d’Abu Sayyaf, ce groupe agissant à la frontière du grand banditisme et de l’extrémisme islamique et qui s’est distingué, ces dernières années, par des enlèvements de civils philippins et étrangers.
Selon le chef de la police à Jolo, un deuxième engin explosif a pu être désamorcé à proximité immédiate de la cathédrale et, si aucune revendication n’a pour l’heure été communiquée, on peut penser que c’est bien la mouvance liée à Abu Sayyaf qui a mené cette action terroriste.
Le même jour, quelques heures plus tard, une autre explosion faisait un mort et plusieurs blessés à Iligan City, sur l’île de Mindanao. Selon le chef de la force anti-terroriste des Philippines, Ricardo Blancaflor, la cible des terroristes était l’armée car la bombe a explosé à côté d’un véhicule militaire garé à proximité d’un bureau de prêteur sur gages.
A Manille, Mgr Orlando Quevedo, archevêque de Cotabato, a rappelé que, ces derniers années, différents attentats à la bombe s’étaient révélés être motivés non par des buts politiques mais crapuleux. Des éléments dissidents du MILF opèrent dans la clandestinité, a-t-il de plus précisé.
(1) Voir dépêche ci-dessus
(Source: Eglises d'Asie, 8 juillet 2009)