Jeudi 23 mai 2013, huit des jeunes catholiques et protestants des diocèses de Vinh et de Thanh Hoa, arrêtés à des dates diverses entre juillet et décembre 2011, vont être jugés en appel. La nouvelle avait été annoncée au début du mois (7 mai 2013) dans une lettre officielle de la Cour suprême de Hanoi.
Le procès débutera à 7h30 du matin dans les locaux du Tribunal populaire de la province du Nghê An. Dans cette annonce officielle, le groupe des accusés est appelé « le groupe de Hô Duc Hoa et des autres accusés ». Le chef d’accusation retenu contre eux est ainsi énoncé : « Activités visant à renverser le pouvoir populaire ». Les accusés sont énumérés selon la gravité de la peine qui leur a été infligée en première instance. Il s’agit de Ho Duc Hoa, Lê Van Son, Nguyên Van Duyêt, Hô Van Oanh, Thai Van Dung, Nguyên Dinh Cuong, Trân Minh Nhât et Nguyên Xuân Anh.
En réalité, ce procès en appel aurait dû avoir lieu le 24 avril 2013. Mais quelques jours avant la date prévue, le procès avait été reporté à une date ultérieure car, selon les autorités judiciaires, un des membres du jury ne pouvait y assister ce jour-là. Ce report ainsi quel le motif invoqué avaient paru étranges à beaucoup d’observateurs qui avaient attribué cet ajournement à des pressions internationales.
Il est à noter qu’aucune des familles des accusés n’a été avertie par les responsables du tribunal de la tenue de ce procès. Elles en ont été informées, comme le reste de la population, par les médias officiels. Les proches des accusés se plaignent aussi de n’avoir jamais pu rencontrer les prisonniers depuis le procès de première instance, au mois de janvier 2013. Ils ont eu l’autorisation de leur apporter des provisions et de l’argent de poche sans pouvoir s’entretenir avec eux. Ils n’ont jamais pu savoir si les détenus avaient reçu ou non les colis et l’argent envoyés.
Entre le mois d’août et le mois de décembre 2011, dix-sept jeunes chrétiens (seize catholiques et un protestant) avaient été arrêtés. Pour ce faire, les policiers avaient agi en infraction totale avec les procédures prévues par la loi. La plupart de ces jeunes étaient fortement engagés dans des activités religieuses et sociales, souvent dans le cadre paroissial ou diocésain. Certains, par patriotisme, avaient participé à des manifestations contre l’hégémonie chinoise.
Un premier procès avait eu lieu, pour trois d’entre eux, au mois de mai 2012. Quatorze autres jeunes catholiques et protestants avaient été jugés en première instance le 9 janvier 2013 au Tribunal populaire de la province du Nghê An. Les peines infligées avaient été très lourdes. Les accusés les plus gravement condamnés étaient Paulus Lê Van Son, Pierre Hô Duc Hoa, François-Xavier Dang Xuân Diêu, chacun d’entre eux écopant de treize ans de prison et cinq ans de résidence surveillée. Les autres peines infligées allaient de trois ans à huit ans de prison ferme, assorties de deux à cinq ans de résidence surveillée. Un seul des quatorze accusés avait été condamné avec sursis. Au total, l’ensemble des accusés avait été condamné à plus de 80 ans de prison…
(Source: Eglises d'Asie, 22 mai 2013)
Le procès débutera à 7h30 du matin dans les locaux du Tribunal populaire de la province du Nghê An. Dans cette annonce officielle, le groupe des accusés est appelé « le groupe de Hô Duc Hoa et des autres accusés ». Le chef d’accusation retenu contre eux est ainsi énoncé : « Activités visant à renverser le pouvoir populaire ». Les accusés sont énumérés selon la gravité de la peine qui leur a été infligée en première instance. Il s’agit de Ho Duc Hoa, Lê Van Son, Nguyên Van Duyêt, Hô Van Oanh, Thai Van Dung, Nguyên Dinh Cuong, Trân Minh Nhât et Nguyên Xuân Anh.
En réalité, ce procès en appel aurait dû avoir lieu le 24 avril 2013. Mais quelques jours avant la date prévue, le procès avait été reporté à une date ultérieure car, selon les autorités judiciaires, un des membres du jury ne pouvait y assister ce jour-là. Ce report ainsi quel le motif invoqué avaient paru étranges à beaucoup d’observateurs qui avaient attribué cet ajournement à des pressions internationales.
Il est à noter qu’aucune des familles des accusés n’a été avertie par les responsables du tribunal de la tenue de ce procès. Elles en ont été informées, comme le reste de la population, par les médias officiels. Les proches des accusés se plaignent aussi de n’avoir jamais pu rencontrer les prisonniers depuis le procès de première instance, au mois de janvier 2013. Ils ont eu l’autorisation de leur apporter des provisions et de l’argent de poche sans pouvoir s’entretenir avec eux. Ils n’ont jamais pu savoir si les détenus avaient reçu ou non les colis et l’argent envoyés.
Entre le mois d’août et le mois de décembre 2011, dix-sept jeunes chrétiens (seize catholiques et un protestant) avaient été arrêtés. Pour ce faire, les policiers avaient agi en infraction totale avec les procédures prévues par la loi. La plupart de ces jeunes étaient fortement engagés dans des activités religieuses et sociales, souvent dans le cadre paroissial ou diocésain. Certains, par patriotisme, avaient participé à des manifestations contre l’hégémonie chinoise.
Un premier procès avait eu lieu, pour trois d’entre eux, au mois de mai 2012. Quatorze autres jeunes catholiques et protestants avaient été jugés en première instance le 9 janvier 2013 au Tribunal populaire de la province du Nghê An. Les peines infligées avaient été très lourdes. Les accusés les plus gravement condamnés étaient Paulus Lê Van Son, Pierre Hô Duc Hoa, François-Xavier Dang Xuân Diêu, chacun d’entre eux écopant de treize ans de prison et cinq ans de résidence surveillée. Les autres peines infligées allaient de trois ans à huit ans de prison ferme, assorties de deux à cinq ans de résidence surveillée. Un seul des quatorze accusés avait été condamné avec sursis. Au total, l’ensemble des accusés avait été condamné à plus de 80 ans de prison…
(Source: Eglises d'Asie, 22 mai 2013)